dimanche 21 juillet 2013

L'auberge Ti coz.


Il y a des gens avec qui faire l'école buissonnière est la meilleure chose au monde, un exemple : mon comparse. Ce vendredi matin là, nous nous sommes levés tard et faits jolis. 
Nous avons pris une jolie voiture (je vous ai déjà dit que j'ai mon permis Jaguar depuis quelques temps?), mis les Pink Floyd et roulé jusqu'à Quimper. 
Nous avions beaucoup de choses à fêter : son anniversaire, son retour et son départ. Pour cela, il faut au moins une journée. 

Il y a une difficulté à Quimper, celle de trouver un vrai très bon restaurant. Si les bonnes petites cantines sont légions, les grandes tables sont inexistantes. Après avoir pris des renseignements auprès de tous mes informateurs fiables, j'ai fini par trouver mon mouton à cinq pattes aux alentours, entre des champs et une forêt. Cela s'appelle l'auberge Ti coz. Jouons franc jeu tout de suite : nous avons adoré. Tout y est parfait, mais rien n'est maniéré, nous sommes dans une journée révée à la campagne.



À l'arrivée, une adorable petite longère (le premier qui dit penty, je lui demande réparation au petit matin dans le pré) nous attendait. La décoration de salle est impeccable. Nous sommes certes dans un très bel endroit, mais qui ne se la joue pas un quart de seconde. On se sent bien immédiatement. Cela nous a fait d'entrée de jeu très bonne impression. 

En entrée, nous avons choisi un thon cru mariné. Ah, oui! Ne croyez pas que j'allais passer un article sans vous parler de poissons... Nous sommes en pleine saison du thon, n'hésitez pas à en profiter. 



La viande était une pure folie, la meilleure mangée depuis des siècles. Nous ne souhaitons faire aucun commentaire à ce sujet... :-)



Le fromage était une fourme d'Ambert parfaitement affinée, et assortie d'un mélange que je reproduirais certainement à la maison tellement il était simple et judicieux : un mascarpone garni de fruits secs. Évidemment, là, pas de photo... Nous sommes de grands traditionalistes des arts de la table, et c'est le moment où on a le droit d'aborder les sujets épineux et lestes. Je me suis donc laissée distraire.

Pour le dessert, mon comparse était en train de se rouler dans le chocolat fondu de ses profiteroles. Il avait donc saccagé consciencieusement son assiette avant que je n'émettes l'idée de prendre une photo. L'obstacle majeur est que cet homme est un réel spectacle à regarder manger, tant il y met d'expression et de délectation. J'ai cependant réussi à récupérer les informations qu'il faut : ce sont les meilleurs profiteroles qu'il ait jamais mangé. Les choux, la glace et le chocolat (servi à la saucière par la propriétaire d'une gentillesse parfaite) étaient faits maison. 


À ce stade de la conversation, je dois vous avouer que j'ai choisi mon dessert en réaction de mon joli comparse. Depuis le début du repas nous faisions copie conforme, il fallait qu'un de nous prenne la tangente. J'ai donc pris une déclinaison autour des agrumes et du chocolat blanc, c'était biensûr très réussi avec un mention spéciale pour une boule de crème de citron rehaussée de menthe fraîche. 

La carte des vins est tout bonnement géniale, avec des crus assez confidentiels et pour la plupart élevés en biodynamie. Ce jour là nous étions parti pour un Minervois déjà connu de mon comparse. Pioche très heureuse, tannique et ample. Nous en avons profité pour ramené la moitié du flacon à ma mère pour le barbecue du lendemain. La référence est ici

Le service est d'une gentillesse parfaite. Je n'ose même pas vous parler des tarifs tellement ils sont accessibles. 

1 commentaire:

  1. ça à l'air divin! j'ai testé hier sur quimper le vieux prieuré! c'est top :)

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