lundi 31 décembre 2012

Commencer et continuer!

2013 sera une année décisive pour de nombreuses raisons. Les maîtres mots seront choisir et ne pas faillir.



Il y aura des nouveautés : un nouvel emploi, de nouveaux projets immobiliers ( je n'achète pas,  je continue l'œuvre de ma famille), une nouvelle vie, pleine de nouveaux défis qui si je sais les relever, apporteront de grandes satisfactions. 

Il y aura des suites : les no buy months, la poursuite de l'entraînement au marathon, la poursuite de cette lutte folle contre ce qui ronge mon père, la suite des aventures de mamie Jeannette, la suite d'une alimentation saine et de cosmétiques propres, la suite de mes découvertes en Bretagne biensûr.

Il y aura des retours : le retour d'activités que j'avais laissé tomber ces dernières années, le VRAI retour de la culture dans ma vie, car si c'est elle qui a fait de moi la première et seule diplômée universitaire de la famille, elle ne méritait pas que je la délaisse, comme je l'ai un peu trop fait. 

Il y aura de l'amour et de l'amitié : il va en falloir des tas afin de réaliser tout cela.

Je vous souhaite le meilleur à vous qui passez par là et me lisez. Tant que vous m'accordez la bienveillance de votre lecture et l'intelligence de vos commentaires, cela m'ira parfaitement. Je tenais à vous remercier aujourd'hui, car vous m'apportez une nouvelle fenêtre sur le monde et sur de très belles personnes.

Un mot d'ordre pour finir : sursum corda (élevons nos cœurs)

Commencer l'année avec la plus belle femme au monde


Je vous présente ma pin-up préférée, Anita Eckberg. Un modèle vraiment positif à regarder à chaque fois que vous penserez avoir 1 ou 15 kilos de trop.










dimanche 30 décembre 2012

Chanson du jour : Ma douce de Barcella

Une jolie chanson avec un superbe numéro de burlesque....


Un tango avec Al Pacino

Une scène qui ne peut que donner envie d'apprendre le Tango. Un vrai plaisir qui me remonte le moral à chaque visionnage. C'est extrait du film le temps d'un week-end, et avant qu'on me pose la question, oui je suis fan d'Al Pacino et c'est selon moi un de ses meilleurs rôles.







No buy month la suite


Aujourd'hui, j'ai fini le no buy month. Pas grand chose a en dire sinon que cela a été très (trop) facile. Une incartade aujourd'hui pour acheter côté ouest et le monde week-end. 

Voiture HS, gros travaux en vue, donc janvier sera aussi un no buy month euh et février aussi en fait...

vendredi 28 décembre 2012

Qui est Marc?


Marc est mon père, mais qui est il? Une petit liste est à mon humble avis nécessaire.

Marc :
- A appris la maçonnerie tout seul avec un livre.
- Sait faire une lotte à l'armoricaine et la flambée au cognac.
- est fan des vieilles pub krispkrols.
- ne sait pas danser.
- estime qu'un homme, un vrai, sait bien se raser et a une belle montre.
- est l'homme qui nage toujours plus loin que la bouée.
- est un champion de course à pied, j'écris EST pas était, car quand on est un champion un jour, on le reste toute sa vie.
- rêve d'aller dans le désert avec des touaregs.
- m'offrait un petit malin par semaine quand j'étais petite fille.
- a le millefeuille glacé pour gâteau favori.
- a construit une maison de ses mains des fondations à la pose de la dernière ampoule.
- a survécu à une lame de fond, un coup de couteau, une guerre, une attaque à main armée et une chute de 15 mètres.
- écoute en quasi permance des disques de Joan Baez dans sa voiture
- s'est tatoué lui même à 17 ans les initiales de ma mère 
- est marié à ma mère depuis le 6 septembre 1975
- est un grand défenseur de l'armagnac
- m'a appris que je pouvais être la meilleure des filles et le meilleur des fils, oui les deux à la fois. Et aussi que les activités ne sont pas sexuées, d'ailleurs il sait très bien faire du crochet.
- est de gauche, mais ne se reconnaît dans aucun parti, à part celui des gens qui tous les jours en chient, mais continuent.
- préfère les macarons natures.
- achète du miel partout où il va.
- a pour vin préféré le bergerac 1989. 
- n'a que le certificat d'études.
- est fan de Clint Eastwood, vraiment très fan, mais leur point de vu différe quand aux armes à feu, l'un est contre l'autre pour, je vous laisse deviner... 
-voudrait bien aller au Canada, car il en rêve depuis des années, mais ne sait pas par quel bout s'y pendre tellement c'est grand.
- aime la vitesse et les motos.
- a su m'apprendre que dans l'effort ce n'est pas la douleur qui est la limite, mais le renoncement.
- porte presque tout le temps un bonnet marin.
- porte le lion emblème de son saint protecteur autour du cou.
- a la ballade des pendus de François Villon comme mantra.
- n'y connaît rien au foot, mais aime bien quand la France gagne, et préfère quand ce sont des filles qui y jouent.
- préfère Sean Connery pour incarner James Bond.
- a été caissier de banque, militaire, barman, facteur et "banquier postal".
- chante très faux. 
- ne jure que par son barbecue Weber

Voilà vous connaissez mieux Marc, si vous avez lu cet article, ce n'est plus l'homme au cancer dont la fille fait un blog et vous savez un peu plus pourquoi je parle autant de lui.

Les avantages du fait de cuisiner en anglais


Je discutais hier, avec Madeleine de comment tenter de pratiquer l'anglais(aussi correctement que possible i hope so), quand on a une autre langue maternelle que celle là. 


Je ne prétends pas avoir le remède universel pour cela, mais je crois profondément qu'on apprend beaucoup mieux une langue par le goût (logique me direz vous par association d'idée et de moyens). Voilà comment l'italien, m'est venu naturellement et le grec aussi, en fait je crois bien que je peux vous commander à manger dans toutes les langues où la gastronomie me plaît.

Mais revenons à nos moutons, je trouve de nombreux avantages à cuisiner en anglais :

- Les pays anglo-saxons bénéficient de nombreuses influences culinaires, grâce à l'infini pluralité des cultures qui y ont migrées.

- On trouve un grand nombre de livres de cuisines végétariennes, car les courants vegan ou vegan-friendly sont beaucoup plus étendus que dans les pays francophones. En effet sans être végétarienne, je reste convaincu que limité les matières animales dans notre alimentation reste une bonne chose pour notre santé et notre espérance de vie.

- Ils sont beaux, sexy et décomplexés. Les éditeurs anglais et americains ont compris que ce qui est beau et bien fichu se vend mieux qu'un pavé impraticable. Les photos parlent toutes seules.


- Dans le domaine de la littérature culinaire française, j'ai l'impression que soit l'ont s'adresse à quelqu'un capable de rater des coquillettes (on ne se moque pas maman le fait souvent et depuis toujours), soit à un candidat au MOF (avec tout le poids de la si prestigieuse culture culinaire française reposant sur vos frêle épaules à chaque page). Il y aussi le cas très, trop, répendu, des livres tout droit sortis de l'époque de ce que l'ont appelait pudiquement "arts ménagers" (demandez à vos mères, c'était le cour à l'école chargé de faire de vous une booooonne petite femme d'intérieur), sans photos et baignant dans le beurre (oui, une vie d'épouse soumise, c'est trop dur et long, sans la perspective de tenter de faire succomber votre conjoint d'un accident cardio-vasculaire).

- Un autre avantage à cuisiner en anglais, c'est devoir joindre le verbe au geste, un exercice que je vous recommande pour le plaisir penser d'une autre façon en faisant un geste quotidien. 

- Pour finir en beauté LE PRIX, si vous faites comme moi et que vous acheter d'occasion sur Amazon, vous verrez que si l'on se donne la peine de chercher et d'attendre la bonne affaire, on peut repartir avec un livre superbe pour quelques euros. Aucun de ceux de la photo ne m'ont d'ailleurs coûtée plus de 10 euros port inclus.

Bonne soirée à toutes. 






jeudi 27 décembre 2012

J'ai encore été gâtée...

Je sacrifie à la tradition de présentation des cadeaux ... J'ai eu beaucoup de chance et après avoir été gâtée par Koyangi (overdose de chocolat, merci, merci, merci)





J'ai donc reçu une body box de chez Nuxe qui m'a fait très plaisir, car je ne savais pas mamie Jeannette si pointue sur la cosmétique et mes marques préférées (au final c'est notre pharmacien qui est très au courant de ce que j'aime).



Un haut galbant et une culotte haute shaper qui me faisaient envie depuis un moment.


De beaux collants bleu nuit d'une belle marque.



Un collier de corail de méditerranée (légal, que les âmes sensibles se rassurent)


L'amour au temps du choléra, ce soir...

Ce soir sur France O, l'amour au temps du choléra, l'adaptation d'un des plus beaux romans d'amour que j'ai eu l'occasion de lire. Je vous conseille le film et encore plus le livre.


Réponse à un mail.

J'ai reçu il y a quelques jours les remarques d'une personne me déconseillant fortement de parler de choses comme la maladie de mon père. J'allais attiré des personnes mal intentionnées, des pervers, des charognards et sombré dans le misérabilisme.


Je voudrai juste répondre à cette personne que ce que j'écris sur mon père, je l'écris par amour pour lui. Je l'ecris parce qu'il y a des photos comme celle là qui existent. Si l'amour filial attire les gens mal intentionnés, ce sera mon problème, mais je ne peux pas ne pas en parler. J'ai décidé de m'inscrire dans une démarche positive, même si notre chemin est de plus en plus difficile et de plus en plus sombre. Je voudrai parler d'autre chose que de cancer. Je voudrai vous expliquer que mon père est train de tailler des pierres ou qu'il a encore englouti un pot de crème de marrons tout seul. Seulement ce ne serait pas la vérité. Et j'espère que des personnes ayant traversé, traversant ou qui traverseront un jour ce genre d'épreuve trouveront un écho à leur situation dans ce que j'écris. 


Et à la question qu'est ce que je porte sur la tête, la réponse est un casque anti-choc. J'ai marché à 10 mois (oui et ensuite, j'ai totalement végété), avec un équilibre très instable en particulier dans notre serre.

mercredi 26 décembre 2012

Sinon, j'ai trouvé le graal de l'anticerne...




Un jour, je suis devenu le Christophe Colomb de la cosmétique. En partant à la recherche des Indes, j'ai découvert mon Amérique, pardon, j'ai pas fait exprès, mais vous allez voir personne ne s'en plaindra (à part les amérindiens, j'avoue avoir emprunté ce trait d'esprit à Woody Allen). En cherchant le bon correcteur de teint, j'ai trouvé un anticerne du tonnerre de Dieu, le meilleur pour moi à ce jour. Pour comprendre la genèse de la chose, let´s go back in time.

Vous ne le saviez pas, mais pour mes 25 ans, j'ai eu... La varicelle. Je sais c'est ridicule. Elle m'a laissé quelques petites cicatrices sur le visage et je ne la remercie vraiment pas de cela. J'ai donc consulté, il y a déjà quelques temps un... (roulement de tambour)... Chirurgien esthétique. Un médecin sérieux et pas du tout pousse au crime qui lorsqu'il ne règle pas les complexes des petites filles gâtées dans mon genre exerce également dans le domaine de la reconstruction faciale (oui, je suis consciente que la chirurgie et la médecine esthétique sont des vanités dans un monde où la santé est réservée aux pays du nord. Ce n'est pas le débat aujourd'hui).

Toujours est il que ce monsieur, m'a indiqué que mes cicatrices dépigmentées n'étaient pas efficacement traitables (je vous avais dit qu'il n'était pas pousse au crime) et qu'il me restait donc à les camoufler au mieux. Je m'y applique depuis en tâchant de le faire avec des produits "propres" pour la peau. Je ne maquille pas mon teint tous les jours, mais me contente justement de retoucher les imperfections le plus souvent, à savoir : mes cernes et ces fameuses dépigmentations.

Je viens donc à mon sujet... Je crois que j'ai trouvé le saint graal de l'anticerne. Je pèse mes mots. Celui que je cherchais depuis un bon moment et qui apporte un rendu totalement naturel, le fameux "juste moi en mieux" après 12 heures de sommeil. 




Il s'agit du L.C.E Regard de CELABIA. Ça se destine aux peaux sensibilisées par des soins médicaux ou esthétiques, c'est absolument parfait pour les peaux sensibles. Il se présente sous forme de stylo et ressemble beaucoup à la fameuse touche éclat d'YSL. Une touche éclat parfaitement couvrante tout en restant très fluide, sans conservateur, ni parfum : bref,  tout ce que je cherchais.

Je l'utilise donc en anticerne, et en correcteur de dépigmentations. Il est aussi parfait en cas de boutons et de petites irritations, car ses actifs sont justement conçu pour faciliter la cicatrisation et calmer l'inflammation. En gros, je recommande plus que chaudement. 

Ne courez pas tout de suite vers votre parfumerie, ce n'est pas là que vous le trouverez. C'est en effet dans le domaine du paramédical qu'il se situe. Il vous faudra donc le commander à votre pharmacie ou le commander en ligne.

mardi 25 décembre 2012

La vérité sur l'affaire Harry Quebert à hauteur de Yuzu




J'ai entendu pendant plusieurs mois des critiques littéraires tirer à boulets rouges sur la vérité sur l'affaire sur l'affaire Harry Quebert. J'ai suivi cela d'assez loin je vous l'avoue car la rentrée littéraire ne m'intéresse pas, et que je déteste que l'on me dise ce que je dois aimer ou pas. Surtout lorsque les gens qui formulent ces avis définitifs ont des formations littéraires inférieures à la mienne et que le plus souvent leur "œuvre" se borne à remplir des revues qui garnissent les salles d'attente de dentiste. 


Lorsque Koyangi m'a offert ce livre dont l'auteur est valaisan comme elle, dans un gentil colis from suisse, je me suis saisi de cet objet dont j'avais entendu tant de mal. Vous connaissez biensûr les recommandations, "attention c'est chaud", "ne mange pas ce n'est pas bon", "ne sorts pas sous la pluie", "ne rentre pas tard", et la désormais fameuse "ne mets pas ta photo sur internet". Je dois être une bonne cliente pour la psychologie inversée, car il faut que je me faut mettre les doigts dans la prise. Il en a pour l'instant résulté les expériences les plus intéressante de ma courte vie. C'est donc ce que j'ai fait avec ce livre et j'ai aimé ça.


L'histoire commence en polar, le corps d'une jeune fille retrouvé dans le jardin d'un écrivain, le fils spirituel de celui ci, Markus Goldman, commence une enquête. Il doit pour cela remonter à l'été 1975, et comprendre les écheveaux tissés entre les habitants de la petite ville d'Aurora, New Hampshire : Une bourgade américaine comme il y en a tant, avec son dinner, sa paroisse protestante, son shérif, et ses secrets ordinaires. Markus doit plonger au cœur de la vie plus que privée de son mentor, autopsiant méticuleusement son amour fou pour une jeune fille de 15 ans, leur histoire banale et extraordinaire. 
Plusieurs fois sur le métier il remet son ouvrage, révise sa copie, allant de découverte en découverte, d'amour en amours, jusqu'à la vérité nue et désarmante.



On reproche énormément à l'auteur de s'inspirer de Philip Roth et plus particulièrement de son roman la tâche. Il s'agit pour moi d'une grossière erreur. On retrouve certes une forte influence de Roth, mais il ne faut aller chercher que la boxe et la mise au ban d'un professeur d'université dans la tâche. Pour le reste, allez chercher dans Portnoy et son complexe la relation dysfonctionnelle et cocasse entre la mère et son "formidable" fils, et dans le complot contre l'Amérique ou la pastorale américaine, sa description de la "province" américaine. Son inspiration il l'a également trouvé dans la conjuration des imbéciles de Kennedy O'toole, notamment pour le phrasé si particulier de la famille Quinn. Cela ne s'appelle pas du plagiat, mais de l'inutritio et cela s'emploie depuis l'antiquité. Nabokov n'est pas si loin non plus. Québert (n'a t il pas une consonance frappante avec Humbert, mais un Humbert moral, comme j'aurai aimé le lire chez Nabokov en fait, pardonnez mon sacrilège les puristes) n'égraine d'ailleurs t il pas la litanie les lettres du prénom de N-O-L-A à longueur de page. Toutes ces références, j'ai aimé les retrouver et les rechercher. Ce fut une petite ma petite enquête au cours de ma lecture, et j'y ai retrouvé le plaisir de la recherche littéraire.


Depuis mes 13 ans, et une série d'émissions diffusées par Philippe Labro sur les écrivains américains, j'ai dévoré tout ce que j'ai pu sur le sujet. J'ai donc été heureuse de trouver dans ce livre l'Amérique que je me suis imaginée depuis cet été là. Heureuse, qu'un autre que moi aie aussi fait sien tout cela.


J'ai aussi profondément aimé le traitement que l'auteur fait de ses personnages. Il n'essaie pas de les salir, seulement de les laver de leurs faux semblants. Il finit par nous démontrer brillamment au terme du compte à rebours de ses chapitres que nos plus grandes erreurs viennent de notre ignorance (chose certaine). L'amour à la fois, poison et remède, obstrue la raison, autant qu'il sauve l'âme est dans cette œuvre. 


La vérité sur l'affaire Harry Quebert est que nous portons tous en nous notre propre imposture et que nous passons nos vies à tenter de racheter cela.


Dans l'arrache-cœur, Sallinger écrivait qu'il y avait des écrivains dont, quand on finit leur livre on aimerait pouvoir décrocher son téléphone et les appeler en pleine nuit pour les remercier. C'est exactement ce que j'ai eu envie de faire en finissant la vérité sur l'affaire Harry Quebert.


Wachting Billy...

Ce soir on va parler de choses légères. Nous sommes rentrées à la maison et regardons Billy Elliot.




lundi 24 décembre 2012

Petit réveillon avec mamie

Ce soir avec mamie, nous avons débouché la bouteille de Bergerac blanc qu'elle a eu dans le colis des  anciens de la commune de Cléden,  et nous avons mini-réveillonner. A présent nous allons préparer notre mission "Noël délocalisé", je m'attèle à la bûche aux marrons, elle a l'emballage des cadeaux. Nous n'avons pas dit que c'est facile, mais c'est justement pour cela que nous allons le faire.


Je remercie aussi la commune de Cléden, leur colis de Noël est vraiment formidable, à l'image de sa mairie...


Le Noël de Yuzu

Cette année Noël ce sera en rouge et blanc, en croix rouge et en blouse blanche. Il n'y aura pas de sapin, pas de réveillon, les seuls cadeaux présents seront ceux que j'ai acheté il y a des mois (cet été même pour certains). 


 Évidemment j'aurai voulu que ça ne se passe pas comme ça. 

 J'aurai voulu que mon père hurle de l'opéra italien sans les paroles en cuisinant sa fameuse lotte armoricaine. 

 J'aurai voulu être son commis de cuisine.

J'aurai voulu qu 'en cours de recette nous envoyions mamie en mission kamikaze pour acheter les trois ingrédients manquant à super U.

 J'aurai voulu préparer des cocktails à l'arrivée de maman du travail.

 J'aurai voulu déboutonner mon pantalon après les entrées. 

J'aurai voulu de pas réussir à atteindre le plat de viande et que papa me force a en prendre.

J'aurai voulu ouvrir trop de paquets et faire ouvrir trop 
de paquets. 

 J'aurai voulu finir la soirée avec un film en costume en mangeant une bûche qui n'aurait pas satisfaite mon père.

 J'aurai voulu l'entendre parler des bûches aux marrons des années soixante à Paris. L'entendre dire que la pâtisserie française avec ces mousses c'est de la connerie. Et que le fait d'y mettre des framboises tout le temps, ça le dégoûte des bûches. 

 J'aurai voulu que ma mère zappe sur le mauvais bouton de toutes ses forces pour éviter la messe Noël. 

J'aurai voulu qu'on aille tous dormir en laissant du papier cadeau plein le sol. 

 J'aurai voulu tout ça, mais ce ne sera pas le cas et il faut faire avec, ou plutôt sans d'ailleurs. Demain je vais donc charger mes paquets dans la voiture, un panier à pique nique rempli, mamie en copilote et partir à l'hôpital. Et puis ce sera Noël, et on évitera de penser que c'est peut-être notre dernier Noël tous ensemble. Alors ce soir et demain, je penserai très fort à tout ceux qui feront comme nous vont fêter Noël dans les hôpitaux ou au chevet de leurs proches. Je voudrai leur promettre que l'année prochaine, nous aurons tous un vrai Noël avec un sapin, un réveillon, des paquets et une famille autour. Je voudrai bien leur promettre tout ça, mais pour être tout à fait honnête je ne suis en position de rien promettre et je peux le souhaiter. 

 Pour tout ceux qui me lisent, je vous souhaite un joyeux Noël de tout mon cœur, avec une pensée particulière pour Koyangi très loin de chez elle cette année (mais qui sera avec nous demain midi) et Madeleine qui tous les ans traverse la mer pour fêter Noël avec les siens. 

samedi 22 décembre 2012

La sonate des bonnes personnes



Il y a des gens qui dans les moments de désarroi vous aide à retrouver la fameuse "lumière au bout du tunnel". Ils ont été quelques uns et unes cette semaine, cet article a pour but de les remercier et leur dire qu'en ces fêtes de fins d'année je les porte dans mon cœur. 

Je remercie tout d'abord ceux et celles qui nous ont aidé par l'écrit, la présence ou la pensée nous ont aidé à traverser cette semaine. Parfois on a besoin d'une main charitable sur son épaule pour reprendre courage et remettre un coup d'éperon au destin qui s'avère être la plus buttée des rosses que j'ai eu l'occasion de monter. Merci donc pour vos mails, tweets, coup de fil, visites, ça ne change rien, mais ça change tout. 

Je dois ensuite vous raconter une histoire qui m'est arrivée hier. Ma grosse berline m'a lâché en pleine nuit alors que je rentrais de l'hôpital sur une route de campagne (j'attends lundi pour avoir son diagnostic). A un bout du chemin, ma mère et mon père à l'hôpital, impossible de les déranger, à l'autre bout mamie Jeannette pour laquelle une sortie en voiture la nuit est inenvisageable à 85 ans. 

J'ai rencontré fort heureusement deux bonnes âmes, un jeune homme qui sortait de son travail qui a gentiment pris de son temps pour m'aider à dégager ma voiture de la chaussée et une jeune étudiante à Brest qui accepté de me ramener chez moi écourtant une soirée avec ses amis devant mon état piteux (où j'avais oublié de vous dire qu'il s'est mis à pleuvoir au bout d'un moment).

Deux belles personnes sur une bonne centaine qui sont passées à côté de moi cette nuit là, c'est peu, mais c'est énorme.

Merci à vous tous, sincèrement. Je vous souhaite tous le meilleur pour la suite.  


Des berlingots oui! Mais des Britanie!


Je vous propose une alternative à la traditionnelle assiette de chocolat à offrir aux invités... Ça se passe toujours chez Britanie et personnellement ça remonte bien le petit moral puisque le shampoing y est gentil, et le gel douche bienveillant, si, si regardez sur leur site : 

http://www.britanie.fr/




mercredi 19 décembre 2012

Vous êtes mon cadeau de Noël


Il y a un peu plus de quarante ans, vous tombiez amoureux l'un de l'autre. Vous partiez tous les deux outsiders en outsiders. Rien n'était gagné, rien n'était acquis et pourtant vous avez réalisé tant. Cette année une nouvelle épreuve a commencé pour vous. J'aime cette photo prise de vous deux, sans doute la première à ma connaissance, dans le jardin de notre maison. Vous êtes  magnifiques, illuminés de l'intérieur et cela n'a jamais cessé depuis. 



Vous êtes mon cadeau de Noël permanent et je veux ne jamais cesser de vous regarder. Vous êtes ma vitrine de grand magasin, tous mes paquets sous tous les sapins possibles et le bijou logé au creux de mon cœur. 

lundi 17 décembre 2012

Chanson du jour : The night They drove the old Dixie down

Écoutez cette chanson autant de fois qu'il est possible ce matin, et envoyez toutes vos pensées positives vers son plus grand fan d'1m70 en France...


Un déjeuner chez le Mahrajah à Quimper


Après la remise de prix de Mamie, je l'ai invité au restaurant, elle a choisit un indien afin d'essayer quelque chose de nouveau (comme quoi la nouveauté est encore possible à 85 ans). Nous nous sommes donc arrêtées sur les quais de l'Odet au Maradjah. 



Je dois avouer que j'étais toujours passé devant sans m'arrêter, j'avais tord. Premièrement car on y mange très bien, deuxièmement le service y est vraiment d'une diligence extrême. De vraies belles nappes blanches, des serviettes savamment pliées, une déco authentique sans être trop chargée. 



Nous nous sommes partagées en entrée un assortiement de beignets en sirotant toute les deux le même lassi à la rose (cela m'a d'ailleurs envie d'en faire plus souvent). 




Puis nous avons vu arriver nos plats, et là... Nous nous sommes dit qu'une entrée pour deux était amplement suffisante, tant ils étaient copieux et appétissants : un birani pour mamie et un poulet tika masala pour moi, le tout avec un nan ou deux bien chauds. Tout était tendre et parfumé, accompagné de sauces très satisfaisantes pour nos deux plats, bref tout ce que j'attends quand je vais dans un restaurant indien.




Pour finir, nous nous sommes laissées tenter par une délicieuse glace maison faites de jus de coco et amandes (que je vous recommande vivement!), et un gâteau de carottes. Là aussi, délicieux.



Le détail qui me plaira toujours dans les bons restaurant indiens, ou pakistanais d'ailleurs, nous sommes réparties avec nos petites graines rafraîchissantes à mâcher, là aussi une découverte pour ma grand-mère.


Envoyé de mon iPad

Le jour de Mamie Jeannette.




C'est l'histoire d'un grand jour de mamie Jeannette! En effet une fois tous les 85 ans, et pour fêter la fin du monde qui interviendra, rappelons le jour de son anniversaire, mamie Jeanette, mon huissier de justice, a remporté un concours : le premier de sa vie! 

Elle avait glissé un ticket dans l'urne des halles d'Audierne à l'occasion d'un très beau concours à l'initiative de la chambre de commerce et d'industrie Quimper Cornouaille, pour promouvoir les Halles du pays cornouaillais. 




La voilà donc permanente fraîchement réalisée (par une coiffeuse formidable dont je vous reparlerais bientôt), tout d'Amor Lux vêtue (oui, elle aussi a décidé de rester dans le thème "produit en Bretagne", au milieu des autres petits chanceux qui se sont vu offrir un an de courses aux halles. 




Cela lui a vraiment fait un plaisir fou de remporter ce (gros) lot et en plus d'une faïence Henriot et d'un beau livre sur 130 ans de commerce en Cornouaille. En outre, le cocktail qui accompagnait la remise nous a permis de partager toutes les deux une coupe de champagne et d'agréables discussions avec les personnes présentes.


Elle me dit de remercier la CCI Quimper Cornouaille dans cet article et je le fais donc chaleureusement. Je vous reparlerai bientôt de leur nouvelle mise en valeur des halles cornouaillaise avec un autre jeu formidable pour le début d'année prochaine. Je ne vous en dévoile pas plus pour l'instant, mais que mes lectrices finistériennes se tiennent prêtes! La CCI a des projets pour vous...

samedi 15 décembre 2012

Cake "souvenir de Crète"


Il y a quelques mois, j'étais en Crète. C'étaient quelques moments suspendus dans le tumulte. Si j'avais su que c'était ça le bonheur, là, ces moments précis au couché du soleil sur la plage d'Elafonissi, je serai restée marcher dans la mer de Libye plus longtemps.



Aujourd'hui je retrouve un peu de ces moments, avec un cake comme une carte postale de ces instants. 

- 3 œufs 
- 140 grammes de sucre complet + 2 cuillerées à soupe 
- le jus d'une demie orange
- 240 grammes de farine semi complète 
- 100 grammes d'huile d'olive.
- un sachet de levure sans phosphate 
- 2 grosses cuillerées à soupe de yaourt de brebis
- 2 grosses cuillerées à soupe de miel de thym 

1 - battre les œufs, puis toujours en battant ajouter le sucre, le yaourt de brebis, le miel, la farine, la levure puis enfin l'huile d'olive. On bat bien jusqu'à l'obtention d'une belle pâte homogène.

2 - mettre au four dans un moule à cake couvert de papier sulfurisé pendant 50 minutes à 180 °C

3 - pendant se tend la faire fondre dans une petite casserole à feu doux le jus d'une demi orange avec deux cuillerées à soupe de sucre complet et laissez refroidir.

4 - dès la sortie du four, nappez le cake avec le glaçage à l'orange.