vendredi 31 mai 2013

La chanson du jour : Night in white satin des moody blues


LA tarte au chocolat


Cette semaine, j'ai trouvé une tarte au chocolat d'antologie dans les rues de vannes... Cela se passe rue hoche à Vannes au "moment de saveur" et pour 2 euros 20, c'est la meilleure que j'ai jamais goûté. 



La pâte est légèrement cacaoté et la garniture est constitué d'une ganache fondante à souhait et d'un vrai nappage intense et délicatement réhausser d'une feuille d'or.



samedi 25 mai 2013

The Maddy's choice

Vendredi soir, en arrivant à la maison j'ai trouvé un paquet sur le banc dans l'entrée de ma maison. Un petit coup d'œil, cela venait de ma chère Madeleine Miranda. À ce moment là, j'ai traversé le hall en petits bonds, avant d'ouvrir précautionneusement le colis.


Tout le plait en fait : des gourmandises totalement inconnues au bataillon (oui chez mois les sucreries sont organisées en bataillon), du très bon thé, une jolie carte bientôt mise sous cadre près de ma coiffeuse, et puis ce ravissant petit livre de chez Fortnum and Mason. 


Il y a quelques semaines je lui avais expliqué vouloir être enfermée la nuit dans ce magasin dans lequel j'ai une hâte folle de trainasser joyeusement. Je la remercie de tout cœur. Ce colis arrive à point pour le premier week-end de beau temps. 



Les shooting stars sont d'ors et déjà parfaites... Et adaptées à faire de jolis vœux... L'un d'entre eux est biensûr consacré à une très belle réussite aux examens pour ma londonienne favorite. 

vendredi 24 mai 2013

Le colis pour Béatrice...



Il y a quelques jours, Béatrice m'a fait une super surprise en annonçant qu'elle avait réussi à se procurer des places pour la prochaine tournée de Depeche Mode et qu'il y en avait une pour moi. 

Je suis vraiment très touchée qu'elle ait pensé à moi, alors j'ai préparer un petit paquet pour la remercier, même si je ne sais pas comment dire, merci d'avoir spontanément pensé à moi. 




On ne dirait pas mais il y a une cohérence dans ce bazar!
 
- Une de mes tisanes favorites du moment, Détox de chez Clippers, une marque encore un peu confidentielle en France qui gagne follement à être connue.

- Une jolie tasse qui sera je pense parfaitement adapté à la susdite tisane (oui! note le délicat rappel des petites fleurs vertes filigrannées! Si ça ce n'est pas de la suggestion...)
 
- Un de mes fameux savons Britanie, décidemment un de mes grands coup de coeur de l'année. Je ne me lasse vraiment pas de cette marque depuis que je l'ai découverte. Elle rassemble l'intégralité des lignes de mon cahier des charges (fin, utile, propre et local). En outre la créatrice est une jeune femme remarquable, originaire de Quimper (comme moi), ce qui me donne encore plus envie de faire connaître ses produits. Le parfum de sa bougie "côte de granit rose" à base de carotte sauvage est une pure merveille d'inventivité et cela restera toujours liés à un des moments les plus fort de ma vie.
 
- du chocolat belge nouvelle génération. Cela vient biensûr de chez Newtree, c'est garanti sans additif et sans arôme artificiel et cela s'offre même le luxe d'être labelisé bio et fair trade. En outre, les teneur en sucre brun et en fibre sont garantie...que demandez de plus?

- Une petite confiture Maloé : sur ce coup là je dois avouer ne pas l'avoir tester mais avoir été séduite par le concept.

- des compotes biscuitées jardin d'Orante: bio et élaborées par Marc Veyrat.. Parce que ça avait l'air sacremment cool.

- Une pochette pour laquelle j'ai eu le coup de coeur avant mon passage en caisse, toujours un gros faible pour les perles (que voulez vous je ne me refais pas)
 
- une carte à pailettes pour les mêmes raisons que citées ci-dessus...

Demain je vous parlerai d'un autre colis, que j'ai reçu cette fois, de la part de Madeleine et qui m'a littéralement fait sauté de joie en rentrant ce soir à la maison. 

Bisous de bonne nuit! 



lundi 20 mai 2013

J'ai retrouvé les voitures de maman....

Ma mère est une passionnée de voitures, elle connaît tout et à même fait des études en mécanique...
Ce week-end c'était Le tour de Bretagne des voitures anciennes, nous avons donc chercher une ami 6, une ami 8, une ondine et une dauphine. Pourquoi les voitures de l'époque étaient elle tellement plus sexy que celles d'aujourd'hui?









dimanche 19 mai 2013

Au fait, je n'ai pas de téléphone portable




J'ai l'impression de transgresser un joli tabou aujourd'hui. Je vis sans téléphone portable. Pas au sens où je n'en ai jamais eu, mais au sens où je n'en ai plus. Cela fait plusieurs mois, et j'aime ça. 

J'avais un iPhone, et je l'adorais. Il ne me quittait pas, c'était mon réveil, mon agenda, mon minuteur, mon appareil photo, ma "corde de rappel internet", j'envoyais des dizaines de SMS et en recevaient autant. 

Comment tout cela à commencer? J'en avais un peu assez depuis quelques temps, trop de gens me contactaient pour trop de choses importunes. Le déclic a lieu le jour où j'ai appelé maman pour connaître les résultats des examens de papa. Je ne veux plus jamais entendre au téléphone qu'une personne que j'aime va mourir. Alors, j'ai résilié mon contrat. 

Mes amis se sont inquiétés, et m'ont demandé si ce n'est qu'"une phase". Quand ils posent cette question, ils affectent un ton rassurant, et une petite lueur d'espoir vacillent dans le regard afin que je réponde par l'affirmative. Je comprends tout à fait leur interrogations vis à vis de mon choix, il y a un an j'aurai eu la même réaction. 

Je n'ai pas l'intention de reprendre un portable. Vivre sans me rend plus heureuse. Vraiment plus heureuse. J'ai l'impression de m'être ôté un poids au quotidien et de ne rien avoir perdu, cela doit signifier qu'il s'agissait d'une bonne décision pour ma qualité de vie. Je ne perds pas mon temps en conciliabule, je continue à voir et ou à écrire au gens que j'aime et j'ai l'impression que ma relation avec eux est même plus intéressante.

Cependant je dois vous avouer que j'aime être injoignable. Passez moi l'expression, mais j'aime que les gêneurs aillent se faire foutre ailleurs, et surtout sans moi. Je ne veux plus jamais qu'on me demande où je suis, ou ce que je fais. Je ne veux plus jamais qu'on m'appelle en cours de route. Je ne veux plus jamais écrire des messages sans réponse comme des bouteilles à la mer. Et surtout je ne veux plus recevoir de ces SMS improbables, de ces "petits-messages-grenades-dégoupillés", qui vous raccrochent involontairement aux choses ou aux personnes auxquelles vous ne voulez plus avoir à faire. 


Les remparts à Vannes


C'est officiel, j'ai des restaurants favoris à Vannes et celui dont je vais vous parler est un peu ma petite robe noire en la matière. Vous vous souvenez de la scène des harengs pommes à l'huile dans le premier volet d'OSS 117? Et bien, c'est exactement l'ambiance dans laquelle vous vous trouvez au moment où vous passez la porte. Toute l'ambiance du bistro est savamment restée dans son jus rétro à souhait, même la mosaïque au sol est authentique. Les détails sont soignés jusqu'aux petites plaques de faïences blanches élégamment calligraphiées en noir pour indiquer les tables réservées.


À la carte la jeune chef, propose des classiques revisités. Les produits sont extrêmement bien choisis et le plus souvent "griffés" tel des pièces de créateurs. La provenance est tracée et précisée, bref j'adore. Cela ne joue pas dans la surenchère, et pourtant tout est d'une précision d'orfèvre maraîcher. 


En mise en bouche un petit gaspacho frais et parfaitement assaisonné.


L'entrée se basait sur une association qui fonctionne toujours, mais qu'à chaque fois j'apprécie, celle de l'asperge verte et de l'œuf.


En plat, je suis partie sur la chose la plus glamour au monde, à savoir du boudin noir accompagné de purée. Je sais, et moi aussi c'est une de mes terreurs d'enfance. La viande était d'une excellente qualité , et cuite à la perfection. La purée jouait sur l'association de la pommes de terre, du céléri et de l'oignon rissolés.



Le dessert se composait de fraise de Plougastel, la référence bretonne. Elles étaient accompagnées d'une vraie crème fouettée maison et d'un financier impeccable.  

Pour le vin, il s'agissait ce soir d'un In Côt we trust, de chez Puzelat Bonhomme. Un vin à la charpente comme pavillon Eiffel, présente et aérienne, que j'ai beaucoup aimé. 

En sortant, le château de l'Hermine vous saute aux yeux à mis chemin entre le sublime et la ruine, conclusion parfaite à cette incursion dans les années passées.

Encore gâtée

Cette semaine, j'ai à nouveau reçu un joli cadeau d'anniversaire à l'occasion d'une bonne soirée. Quelques gorgées de bourgogne, du soleil, des tapas et de chouettes livres! 



dimanche 12 mai 2013

Le nouveau glacier de Quimper

Ne pas rater sa glace à la lavande.... Déroutant et délicieux.


My own private birthday....

Hier je suis allée à Audierne auto-micro-fêter mon anniversaire. Cela a consisté à s'acheter une dose obscène de succulentes pâtisseries, deux magazines féminins et un ticket de loto, puis à me rendre dans mon salon de thé favori (la maison des thés à Audierne, je vous en ai déjà parlé et vous en reparle très vite)


Après avoir commandé un thé vert macaron/violette je me suis laissée bercée une bonne partie de l'après-midi en overdose de sucre et de papier glacé. Et c'était rudement bien.... 



Avant de repartir je le suis offert un cadeau (on n'est jamais lieux servie que par soi-même), une petite théière parfaite de chez Price and Kensington, qui sera destinée à la nouvelle tisane Détox dont je m'abreuve à longueur de journée. J'y ai adjoint un bon gros dictionnaire d'ethymologie bretonne oublié à Noël dernier et ce fut une très très bonne après-midi....


samedi 11 mai 2013

Le jardin des épices aux halles de Quimper.


Toujours dans le cadre de ma découverte des halles de Quimper, je me suis arrêtée chez le traiteur indien. Bien m'en à pris...


En guise d'entrée j'ai choisi des samosas aux légumes et des rouleaux de viandes de bœuf épicés. L'un comme l'autre était très subtils dans l'assaisonnement, légers et peu gras.


Dans les bols, nos trouvons donc de droite à gauche un curry d'agneau aux épinards, un poulet dont le nom m'échappe totalement, des légumes aux épices et du poulet vidalloo. Tout était réellement délicieux et nous à beaucoup plût. Pour trois personne, l'intégralité des victuailles m'a coûte dans les 25 euros au total, soit un tarif plus que correct. 


La boutique se trouve biensûr aux halles de Quimper, est littéralement adorable et permet pour une somme modique de 7 euros de faire un bon repas au comptoir le midi. 

La vie sans impedimenta où comment Jules César valide mes choix de vie


Une chose me trotte en tête depuis qu'il y a plus d'un mois. Je déjeunais avec un collègue dans le cadre de ce genre de repas plus ou moins formel, comme toujours dans ce genre de déjeuner de la carpe et du lapin, on se retrouve à entendre et sortir des banalités affligeantes, au choix sur les vacances, les enfants, l'immobilier, les voitures... (Sociabilité que de crimes silencieux sont commis en ton nom!)

En ce moment vient souvent sur la table, mon prochain changement de profession, dans ce genre de circonstances, je préfère dans un soucis de paix sociale (qui se monnaie de plus en plus cher quoi qu'on en dise), laisser la personne répondre toute seule. Cette technique s'avère très efficace puisque les parleurs sont aussi des théoriciens (BHL inside). 

Je laissais donc mon comparse dérouler du câble, et ce dernier était parti sur le thème de la stabilitéet sur l'hypothèse que je vais avoir "envie de me poser". Je compte ces dix dernières années un nombre conséquent de déménagements pour mes études, puis pour le travail. J'ai trainé mes guêtres (ce que j'aime cet effet de vêtement, prions qu'un jour il reviendra à la mode) à Quimper, Brest, Vannes, Angers, Lorient, en île de France, en Lorraine, en Champagne-Ardennes avant de faire un comeback à l'alma mater bretonne. 

En complément de cela il faut concevoir que mes éventuels petits amis n'ont jamais résidés dans la même ville que moi et qu'en général j'ai partagé mon temps entre l'endroit où ils se trouvaient, l'endroit où je travaillais et ma maison familiale. Traduisons cela factuellement : voilà 10 ans que je vis dans un sac de voyage et que je ne dors pas plus de 5 jours au même endroit (vacances exclues).

Je vous avouerai qu'il y a quelques années la vie "normale" m'a vraiment tentée. Je me serais bien vue  rentrer dans un chez moi hypothétique tous les soirs. Je m'imaginais bien vivre et décorer une petite maison, ce genre de chose un peu romantique (jusqu'au jour où on trouve la taxe d'habitation dans la boîte aux lettres).

Le problème c'est que genre d'envies m'est passé et qu'aujourd'hui je sais que je ne me "poserai" jamais. De maison, j'en ai déjà une gigantesque (bientôt je vous présenterai d'ailleurs "le plus grand do it yourself"), et si il me prend une envie de décorer j'ai un nombre conséquent de pièce pour cela (il me manque par contre du temps et de l'huile de coude). Peux importe où je vais, je ne suis nulle part ailleurs chez moi. 

Est ce que j'ai envie de me poser? Comme me le propose ce triste sire? Biensûr que non. Avec mes déménagements à répétitions, l'intégralité de mon nécessaire de vie tenant dans une remorque de voiture, mon absence totale d'emprunt,  et des contraintes domestiques réduites, je considère que j'ai ainsi un peu de temps de pensée et d'énergie disponible pour des choses qui me plaisent vraiment.

Dans l'armée romaine, les impedimenta était le terme consacré à toute la logistique pesante et gênant le mouvement. Dans le de bello galico, Jules César (rien de moins), explique l'intérêt le cas échéant d'abandonner tout ce fatras. J'ai donc choisi de vivre sans impedimenta, en ayant une base qu'est ma maison familiale, et le reste du temps des endroits que j'utilise à des fins purement pratique. 

Ce jour là, j'ai répondu à mon collègue que "ce n'était pas tout à fait ça" avec diplomatie, aujourd'hui si cette scène se produisait je voudrai lui dire que tant que se poser ça voudra dire ce que lui as en tête  par ce terme, et bien je préfère me jeter sous le prochain bus. 


vendredi 10 mai 2013

jeudi 9 mai 2013

Demandez le programme!

Depuis quelques temps, je me lance régulièrement dans de petites listes de choses réjouissantes qui vont arriver à dans les mois à venir et qui me permettent de me projeter dans un avenir rempli de moments positifs. 

- dormir à la belle étoile et apprendre à reconnaître les étoiles,


- un verre au coucher du soleil sur la plage de la baie des Trépassés,


- aller à Paris et faire les vitrines dans saint germain des prés avec maman, et séjourner dans un superbe hôtel


- aller à Londres à l'automne, prendre le thé dans les tea-spots si bien décrits par Madeleine et ses incroyables musées,


- courir le Premier trail du cap Sizun  ,

- faire autant de Saunas que possible,



- visiter une belle distillerie de whisky, La distillerie des menhirs,




- participer à la nuit des musées.

Rationalité, et garde robe





Je vous parlais hier de mon envie de "simplicité raffinée". La riche idée que voilà me direz vous... Lorsque cette année, ma maison me prend la plus grande partie de mon budget sorties/cosmétiques/culture/vêtement, faire les bon choix en matière d'achats de plaisir devient plus délicat. Oscar Wilde (qui rappelons le est mort ruiné) disait qu'il n'avait pas les moyens d'acheter de la piètre qualité, cela le fait donc un point commun avec lui. 

Ces jours derniers, lors de la peinture de mon dressing (oui, oui, à l'américaine!), j'ai commencé à réfléchir à la façon dont j'allais ordonner l'endroit. Cela m'a amené à me demander quelle relation j'entretiens aujourd'hui avec ces vêtements qui d'ici peu auront une pièce dédiée à leur usage. 

Force est de constater qu'entre des matériaux pour mon loft, ou une nouvelle paire de chaussures, le choix est vite fait, et penchera toujours du côté du béton. En conséquence, j'ai découvert un très bon cordonnier histoire de faire du neuf avec de l'usager. 

J'ai fait poser de nouvelles semelles complètes à des bons basiques en matière de chaussures, rafraîchit au passage une paire de derbys avec des lacets rouges vifs et investi dans des produits pour le cuir de bonne qualité. Au total, pour une centaines d'euros (soit le prix d'une paire d'escarpins descents) j'ai redonné une vie à trois paires et me suis offert de quoi entretenir le tout. Je suis très satisfaite du résultat et souhaite recommencer régulièrement. 

J'ai longtemps été le genre de personne qui même en grandes marques semblent sortir d'une friperie (chemises pas repassées, ourlets de pantalons bâclés, sacs capharnaüm). Depuis quelques temps, je tache de faire évoluer cela, même si j'ai une vraie sainte horreur d'être trop apprêtée et que pour moi un vêtement, qui plus est, de qualité, se doit d'être un peu patiné et fait à son propriétaire, si on ne veut pas donner l'impression de la "marque pour la marque". 

Je remarque aussi que j'accorde plus en plus de crédit aux accessoires et de moins en moins aux vêtements, c'est grave docteur? Si un sac à main est forcément pour moi l'œuvre d'une belle marque (avec si possible une qualité "sellier"), je réalise que je n'apporte vraiment pas grande importance aux griffes de mes vêtements basiques. Les grandes enseignes me fournissent largement quand à ce qui est de TEE shirt, pulls, one-shoot robes (un concept que je développe très vite promis). J'ai remis à jour, des préceptes établis à l'époque pas si lointaine de mes études :

- jamais plus de 60 euros pour une paire de chaussures,
- jamais plus de 20 euros pour un haut,
- jamais plus de 50 euros pour un pantalon,
- jamais plus de 50 euros pour une robe de journée, 
- jamais plus de 100 euros pour une robe de soirée, 
- jamais plus de 40 euros pour une jupe.

Reste quelques exceptions pour lesquelles je regarde moins à la dépense :

- des jeans (en majorité des Levi's, pour les week-end et des Joe's, pour les autres jours) pour lesquels je ne peux pas transiger tellement ils sont mis à rude épreuve avec moi. 

- la lingerie pour des raisons anatomiques biensûr, mais aussi car c'est un domaine dans lequel je n'arrive pas et n'arriverais jamais à baisser mon niveau d'exigence tant que j'aurai envie de me déshabiller devant quelqu'un ou traverser ma maison en petite culotte avec un minimum d'estime personnelle. Dans mon petit esprit tordu, il est plus important d'être présentable dessous que dessus car finalement, le dessus s'enlève très vite et le dessous n'est vu que par les gens qui m'importe vraiment (môman, mon cher et tendre, Yuzu, et moi).

- les manteaux car objectivement, dans ce registre et pour paraphraser la mère de Naomie Watts dans Minuit à Paris, "Tu paies pour deux sous, tu en as pour deux sous". Il y aura donc toujours quelques dizaines de  billets qui traînent dans ma bibliothèque pour ça (je cache toujours des billets de 10 euros un peu partout dans mes livres personnels cela permet de se faire une petite réserve d'argent sans même y penser).

Demain je reviendrais avec le haul de mon "opération commando déstockage Armor-Lux".

Et vous, avez vous des préceptes vestimentaires? Des sommes plafonds par vêtement? Sur quoi faites vous des économies?

En photo, l'objet de mes envies du moment, une robe joyaux de chez H&M, que j'aimerai porter pour une occasion particulière. 


À sentir et à goûter

Pour mon anniversaire, de la couleur et du goût. Quelques photos prises dans l'instant.












mercredi 8 mai 2013

Puisque c'est mon anniversaire, une deuxième chanson....



La chanson du jour : to carry the small things de Mina Tindle


Le choc de simplification appliqué aux cosmétiques

N'est pas Jean-Marc Ayrault qui veut... À hauteur de Yuzu cela donne, une grande remise à zéro du rituel quotidien. Depuis presque deux mois, je conjugue un emploi du temps chargé et une volonté de greenwashing soft. 

Le but idéal serait d'atteindre une "simplicité raffinée", une équation qui se résumerait à cela : 
Propre + bien choisi + healthy = beau

Un des premiers geste dans ce grand nettoyage a consisté à réduire mon rituel quotidien à trois produits triés sur le volet.



Les critères de mon cahier des charges étaient les suivants :

- des compositions impeccables
- cruelty free
- autant AB que possible
- des plantes et rien que des plantes
- et surtout un résultat "moi-après-six-mois-à-manger-des-carottes-bio-et-virevolter-dans-les-champs"


Cela donne le rituel suivant :


Je commence la journée avec Le réveil matin d'essanciagua. Cette marque est ni plus ni moins que mon énorme coup de cœur du moment. Le réseau de diffusion est on ne peut plus confidentiel, mais si cela vous intéresse ils ont une jolie boutique en ligne. Ils se présentent à juste titre comme des producteurs de grands crus d'huiles essentielles et bénéficient d'une démarche sans l'ombre d'un reproche, tant quand à la moralité et que la qualité de leurs produits. Le réveil matinque j'utilise depuis un bon mois est un composé d'hydrolats (des eaux de plantes ni plus, ni moins), hydratant, cicatrisant et décongestionnant. Je le pulvérise largement sur mon visage et laisse doucement mes traits se défroisser avant de tamponner l'excédent avec un coton. Le résultat es assez bluffant des les premières utilisations.




Le soir après un démaquillage, je me lave le visage à l'eau tiède avec ce qui reste à ce jour pour moi le nettoyant le plus doux que je connaisse de chez Lavera à la Mélisse et à la Mauve.





Le matin comme le soir, je retrouve ensuite LA référence pour moi depuis des années, celle à qui j'ai beau faire des infidèlités, mais qui reste mon inégalée : La crème nirvanesque de Nuxe, qui a le bon goût de réunir dans ses actifs des graines de lotus, de la guimauve, de l'amarante, de l'huile de rosier muscat et du coquelicot. L'odeur est biensûr celle bouquet fraîchement coupé le matin dans mon jardin, et l'effet impeccable quand à ce qui est des traces de fatigue.

Voilà comment avec la bonne trinité, on gagne du temps et du résultat pour moi. Je dois avouer que cela fait des années que je n'ai pas fait si simple et que je n'ai pas non plus été aussi satisfaite.

Je continue biensûr à y adjoindre un bain de vapeur/gommage/masque par semaine mais là c'est une autre histoire...


mercredi 1 mai 2013

Bon premier mai




Je vous souhaite un bon premier mai à toutes. Et pour fêter ça je pars poser du lambris...p

Hinoki

Avant je pensais naïvement aimer les sushis, et savoir de quoi il en retournait en matière de cuisine japonaise. Et puis je me suis pris une claque magistrale au détour d'une rue de Brest en poussant la porte discrète d'Hinoki.


Vous vous souvenez forcément de Lost in translation, et bien c'est exactement l'atmosphère qui m'a sauté à l'esprit par la conception ultra intimiste de la salle. Je me suis sentie immédiatement hors du temps, tant et si bien qu'en en ressortant plus de deux heures plus tard, j'avais le sentiment d'y être entrée seulement quelques minutes plus tôt. 



Pour ce qui est du dîner, je suis allée de redécouverte en redécouverte, en commençant par me rendre compte que, oui, je pouvais vraiement aimé le saké et que la soupe miso (que j'adore pourtant dans sa version mainstream) pouvait connaître des déclinaisons d'une subtilité insoupçonnée.


Vous allez vous dire qu'à chaque fois je vous fait le coup de la fraîcheur du poisson... Et bien, je vais une fois de plus je vais vous venter le caractère impeccable de celui ci. Le choix de leurs variétés est totalement cohérent avec la saison et le fait que nous nous trouvons à Brest.





Tout m'a semblé extrêmement bien conçu, d'une mesure et maîtrise impeccable. Les textures du riz et des feuilles de nori étaient aussi d'une teneur totalement inédite pour moi. 



Après un thé grillé, je suis rentrée, légère, et grisée des heures passées. Heureuse d'avoir trouvé un lieu d'insularité supplémentaire, à mettre dans mon petit atlas des endroits espérés et inattendus. 

Oui, ça à un prix, mais ça le vaut.