mercredi 10 octobre 2012

Si il ne restait qu'un objet? Ma Breitling





Il y a 40 ans mon père s'engageait dans la marine et s'offrait une montre sublime, d'un grand horloger. Il avait 17 ans et le goût de l'aventure.

Il m'a dit qu'il faut toujours un objet de grande valeur avec soi, car le cas échéant, il servira de monnaie d'échange, et que certaines montres ont une valeur universelle, peu importe le pays dans lequel on se trouve. Je savais que ce conseil était avisé comme toujours. 

À mon tour, quand après lui je suis entrée dans la carrière (je sais quand nos aînée n'y seront plus), je me suis offert une montre, elle aussi de grande valeur. 

Le coup de foudre a eu lieu dans une vitrine, parce que c'était elle, parce que c'était moi : Une Breitling colt ocean. Racée, robuste, water resist... Une splendeur. Quand je sus qu'elle était le modèle féminisée de la Breitling colt, conçue pour les US navy seals, la boucle était bouclée. Avec ça à mon poignet j'étais sous bonne garde, celle de mon père. Il approuva mon choix, me disant de toujours la garder quelque soit l'activité que je pratiquerai avec elle, car une VRAIE montre ça vous  accompagne  partout.




Certains diront que ce n'est pas une montre féminine, que c'est ostentatoire, et autres bêtises sans nom du même genre. Je leur répondrai qu' il n'y pas de montres d'hommes ou de femmes, il existe de vraies montres à l'épreuve de la vie et c'est tout.

Voilà quelques années que je la porte et chaque matin en la passant à mon poignet, c'est mon père qui est avec moi. Elle a connu la boue, l'eau de mer, le chlore, le sable, la neige et elle est encore plus belle qu'au premier jour. Lorsque je la regarde, je vois les kilomètres parcourus avec elle, mais pas seulement. je vois la route vers la maison. 


Merci papa, grâce à toi, j'ai fait le meilleur achat de ma vie : du temps avec toi




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