vendredi 19 octobre 2012

La pâtisserie Lallemand : 4 générations de clients contents


Il existe des institutions brestoises "loin des lustres tapageurs", des adresses qu' on se transmet de mère ou père en fille. La pâtisserie L'allemand est de celle là. Ici, vous êtes dans le vrai, la tradition pâtissière qui sait être fidèle sans être figée. 


À chacune de mes bordées brestoises, si je m'y rends avec un plaisir non dissimulé, souvent j'y entraîne mamie qui attend toujours cela avec impatience. Un tour chez Empreinte (je vous parlerai bientôt d'eux tellement, je les aime), une escale chez dialogues, les commerces de Siam, aller jusqu'au pont de recouvrance et aimer se prendre des rafales de vent... Et puis remonter prendre le thé chez Lallemand dans la discrète rue traverse. Un truc d'initiés quoi! 


On choisit son gâteau dans une vitrine qui me rappellent certains de mes meilleurs souvenirs d'enfance et puis, on part s'installer dans un grand salon à l'ancienne. Les tons sont chauds, les lumières tamisées, tout vous pousse à la confidence. Leur carte des thés est aussi très bien, je vous conseille celui au 5 parfums, vraiment surprenant et agrémentant très bien un gâteau chocolaté. Rapidement les gâteaux arrivent accompagnés de nos thés. Le service est toujours gentil et impeccable. Souvent un petit chocolat ou deux accompagnent gracieusement notre commande. Les pâtisseries sont toujours impeccables. Le chocolat intense et travaillé avec nuance, les fruits parfaitement restitués (je tombe régulièrement en pâmoison devant leur "orange verte").

Je raconte à ma grand-mère mes derniers potins, elle mange son gâteau et boit son thé vert en opinant du chef. On regarde les autres clientes attablées, on se moque un petit peu de ces femmes d'officiers désœuvrées qui se ressemblent toutes et traînent le même ennui poli au salon de thé. 

Ensuite nous rentrons à la maison, dans le cap Sizun. Et oui on peut être de Brest même, en habitant la pointe du raz. Brest est un état d'esprit, pas une donnée geographique. En se disant , c'est peut-êtree bien le tramway, mais qu'est-ce que ça nous complique notre trajet.

Souvent nous prenons un peu de macarons (incomparables de fraîcheur et de qualité par rapport à ceux de la concurrence voisine), pour mes parents, histoire de se dédouaner un peu d'être aller prendre du bon temps à Brest sans eux.

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